Lady Lorin

Pour inspirations. D'un inconnu O. Je vais me branler sur ses mots.

Chère Lady,

Vous lisant, sulfureuse Lorin, j'ai trouvé bien du plaisir, ou plutôt du désir, certes encore inassouvi. C'est, à défaut d'avoir les yeux bandés, le sexe dur et attisé que j'ai suivi les maîtresses du jeu lors de leur entrée en scène, flamboyantes dans un rêve de talons aiguilles. Leur autorité naturelle m'a, avec dilatation, plongé dans l'ivresse du fantasme de les sentir me caresser les couilles et me goder gentiment, ou plus hardiment.

Je suis un homme et j'aime le faire sentir, aussi profondément que possible. Mais quel intérêt à la virilité si elle ne sait se mettre à l'épreuve ? Ah, comme au gré de vos entreprises, j'aimerais sentir me faire prendre dans le tourbillon de ce trouble viril !

Je ne puis vous cacher l'écho que trouvent en moi ces moments de tentation que vous évoquez. Durant de tels préliminaires, souffrant votre indifférence, je veux vous assurer que ma queue érigée aura pour seul horizon votre présence et votre cul.

Oh bien sûr, je n'oserai lever les yeux promptement sans votre consentement. Je me satisferai du son de vos talons hauts et aiguisés, enfermé si vous le souhaitez, doté d'un masque bleu, de menottes luisantes ou encore de crin rouge au sortir de mon trou élargi et lustré.

En toute circonstance, je vous promet d'être dur comme l'acier et tout entier tendu vers vous, en votre honneur, chère Lady, quelque soit l'attention que vous m'accorderez.  Et si lors d'un regard ou d'une caresse généreuse à mon égard vous me sentez faiblir, j'accepterai avec un sentiment de justice les lanières de ma punition, votre fouet sur mes couilles, et le rappel de ma condition en les termes que vous choisirez.

Tendrement,
O.